Le Bell P-39 Airacobra était loin d’être le meilleur chasseur de la production américaine. Son groupe propulseur situé derrière le cockpit associé à un arbre de transmission de plus de 3 mètres, imposait au pilote un massage vigoureux durant tout le vol. Le moteur Allison, peu fiable, beaucoup ont grillés en plein vol, était dénué de compresseur le condamnant à de médiocres performances à haute altitude. Son autonomie était faible sans l’ajout d’un réservoir ventral supplémentaire. Son principal défaut : le mauvais centrage de l’appareil, au fur et à mesure que les soutes à munitions du nez se vidaient, le centre de gravité se déplaçait vers l’arrière, à la moindre erreur de pilotage, l’avion partait en vrille à plat, ce phénomène interdisait toute voltige quand le zinc était déchargé. Une qualité? Son armement puissant mais il n’avait pas une grande portée obligeant le pilote à se rapprocher au plus près la cible.
dimanche 17 novembre 2019
Bell P-39 "Airacobra"
Le Bell P-39 Airacobra était loin d’être le meilleur chasseur de la production américaine. Son groupe propulseur situé derrière le cockpit associé à un arbre de transmission de plus de 3 mètres, imposait au pilote un massage vigoureux durant tout le vol. Le moteur Allison, peu fiable, beaucoup ont grillés en plein vol, était dénué de compresseur le condamnant à de médiocres performances à haute altitude. Son autonomie était faible sans l’ajout d’un réservoir ventral supplémentaire. Son principal défaut : le mauvais centrage de l’appareil, au fur et à mesure que les soutes à munitions du nez se vidaient, le centre de gravité se déplaçait vers l’arrière, à la moindre erreur de pilotage, l’avion partait en vrille à plat, ce phénomène interdisait toute voltige quand le zinc était déchargé. Une qualité? Son armement puissant mais il n’avait pas une grande portée obligeant le pilote à se rapprocher au plus près la cible.
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